Project Description

Étude pluviale – Mougins

Dans le cadre d’une intervention sur une parcelle à Mougins, Gaya Géologie a réalisé une étude pluviale. Cet article met en lumière notamment la situation géologique, pédologique, l’hydrogéologie et la perméabilité, ainsi que les recommandations essentielles issues de notre expertise.

Géologie :

Le terrain étudié se situe sur une formation datant du Jurassique. Dolomies grises (Lias : Hettangien ?) (0 à 80 m). Souvent qualifiées d’azoïques, les dolomies grises livrent cependant quelques macrofossiles mal conservés (lamellibranches, gastropodes, stromatolites) – 39 – sans signification stratigraphique ; les microfossiles et nannofossiles souvent très altérés, ne fournissent pas davantage d’indications relatives à l’âge, dans les bancs dolomitiques ou dans les interbancs marneux. La formation a été attribuée localement à l’« Hettangien provençal » (Lanquine, 1929 ; Bertrand, 1943) mais pourrait aussi représenter une partie plus importante du Lias (Dardeau, 1983) ; le débit en prismes (cubes ou parallélépipèdes) est caractéristique et les intercalations bréchiques existent à tous les niveaux.

Situation Pédologique :

Le sol se compose principalement d’argile.

Hydrogéologie :

La vulnérabilité concerne la facilité avec laquelle un milieu peut être atteint par une pollution. Elle est établie à partir des caractéristiques physiques ayant trait à la circulation d’un polluant. Les critères définis sont corrélés par la notion de perméabilité, c’est-à-dire la capacité d’une formation de laisser passer un débit unitaire à travers une section donnée. Le terrain d’étude se situe au sein d’une zone non sujette aux débordements de nappe (point bleu).

Perméabilité :

Nous avons réalisé les tests de percolation de type Porchet à niveau constant (norme CETGREF et circulaire du 22 mai 1997), dans la zone susceptible de recevoir l’épandage. La valeur du coefficient de perméabilité K est donnée par : K (mm/h) = volume d’eau rajouté en 10 minutes (litres) x 6 / surface mouillée (m2). Dans ce cas d’un trou rond de diamètre 80mm réalisé à l’aide d’une tarière, le calcul de la surface mouillée est donné dans ce cas par : Sm (m2) = 0,14m². K=42.8mm/h

Recommandations :

La nature des eaux recueillis est issues des toitures, terrasses et parking résidentielle. Le séparateur à hydrocarbure n’est pas une nécessité. En cas de pollution accidentelle, le bassin servira de fusible avant que celle-ci rejoigne le réseau. Il suffira d’éteindre l’alimentation du poste de relevage pour cloisonner la pollution et permettre son extraction par une société spécialisée.

En phase chantier, des précautions réalistes et adaptés seront proposées afin de réduire les incidences des travaux sur le milieu récepteur. En effet la réalisation des travaux engendre des impacts sur la qualité des eaux de surfaces et souterraines. La circulation d’engins de chantier et leur activité génèrent des risques de pollution physiques et chimiques (pollution qui sera chronique en moindre proportion et/ou accidentelle). Les recommandations pour la phase chantier sont :

  • Les travaux devront impérativement se dérouler hors des périodes pluvieuses de forte intensité et périodes à risques (gel) afin d’éviter tout transport de pollution jusqu’au milieu naturel. Il sera impérativement installé un bassin de rétention décantation provisoire, dit de chantier au sein duquel les polluants pourront être stockés et traités le cas échéant.
  • L’assainissement de chantier sera sous forme de toilette chimique.

Cette intervention à Mougins nous a permis de dresser un portrait détaillé de la situation géologique, pédologique, de l’ydrogéologie et de la perméabilité. Les recommandations formulées sont essentielles pour prendre les précautions nécessaires, démontrant ainsi l’expertise de notre entreprise en matière d’études pluviales.

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